Édition #2022
Centre Artistique Roy Hart. Les 4 et 5 juin 2022.
Imaginez un grand hameau de pierre ; une série de bâtiments comme autant de lieux d’écoute, d’ateliers ou de performances possibles. Un petit village de son en lisière d’une forêt où se mélangeaient (parfois un peu trop, sans doute, c’est aussi l’intérêt du zéro dans édition zéro : reprendre avant la première, préciser, corriger, améliorer, ajouter, défaire aussi), imaginez un petit territoire estival des sons où se mélangeaient, donc, dans le désordre : les musiques des concerts le soir sur la grande scène installée sous les pins, le son d’un film l’après-midi dans la chaleur de l’été qui commence, la rumeur des voix de celles et ceux qui dînent sous les arbres de la place centrale autour du vieux puit, les discussions avec un libraire installé à l’entrée du festival (des livres consacrés aux oiseaux, d’autres sur les Cévennes et d’autres, bien entendu… sur le son) ; imaginez des gens qui parlent en attendant le début d’une séance d’écoute, un groupe qui s’apprête à partir écouter les oiseaux tout autour du hameau avec un jeune ornithologue, et beaucoup de choses, et beaucoup de discussions et beaucoup de sons encore.
Il y a eu beaucoup de monde, d’ici et d’ailleurs (de Paris, de Marseille, de Bruxelles, de Lyon mais surtout des Cévennes), et le soleil s’est chargé des jours. Même l’orage – chance des débutants ou bonheur de la première ? – a accepté d’ouvrir un instant ses bras pour contourner le hameau quand il pleuvait ailleurs.
Nous voulions un rendez-vous joyeux, précis, accessible (financièrement) et dansant et nous sommes heureux et heureuses d’avoir posé, cette année, des bases qui n’avaient pas à rougir de ces désirs. Nous avons fait avec peu de choses et en empruntant beaucoup ; nous avons contracté des dettes et permis des rencontres ; on nous a parlé de ce que les unes et les autres avaient découvert ; on nous a raconté ce que chacune et chacun voudrait, à son tour, apporter pour l’année à venir. Nous repartons avec beaucoup d’idées et de suggestions, beaucoup d’envies, de projets et beaucoup de travail…
Édition #2022
Château de Malérargues. Centre International Roy Hart. Les 4 et 5 juin 2022.
Imaginez un grand hameau de pierre ; une série de bâtiments comme autant de lieux d’écoute, d’ateliers ou de performances possibles. Un petit village de son en lisière d’une forêt où se mélangeaient (parfois un peu trop, sans doute, c’est aussi l’intérêt du zéro dans édition zéro : reprendre avant la première, préciser, corriger, améliorer, ajouter, défaire aussi), imaginez un petit territoire estival des sons où se mélangeaient, donc, dans le désordre : les musiques des concerts le soir sur la grande scène installée sous les pins, le son d’un film l’après-midi dans la chaleur de l’été qui commence, la rumeur des voix de celles et ceux qui dînent sous les arbres de la place centrale autour du vieux puit, les discussions avec un libraire installé à l’entrée du festival (des livres consacrés aux oiseaux, d’autres sur les Cévennes et d’autres, bien entendu… sur le son) ; imaginez des gens qui parlent en attendant le début d’une séance d’écoute, un groupe qui s’apprête à partir écouter les oiseaux tout autour du hameau avec un jeune ornithologue, et beaucoup de choses, et beaucoup de discussions et beaucoup de sons encore.
Il y a eu beaucoup de monde, d’ici et d’ailleurs (de Paris, de Marseille, de Bruxelles, de Lyon mais surtout des Cévennes), et le soleil s’est chargé des jours. Même l’orage – chance des débutants ou bonheur de la première ? – a accepté d’ouvrir un instant ses bras pour contourner le hameau quand il pleuvait ailleurs.
Nous voulions un rendez-vous joyeux, précis, accessible (financièrement) et dansant et nous sommes heureux et heureuses d’avoir posé, cette année, des bases qui n’avaient pas à rougir de ces désirs. Nous avons fait avec peu de choses et en empruntant beaucoup ; nous avons contracté des dettes et permis des rencontres ; on nous a parlé de ce que les unes et les autres avaient découvert ; on nous a raconté ce que chacune et chacun voudrait, à son tour, apporter pour l’année à venir. Nous repartons avec beaucoup d’idées et de suggestions, beaucoup d’envies, de projets et beaucoup de travail…